Une tache solaire est une région sur la surface du Soleil où la température est inférieure à son environnement et où il règne à une activité magnétique intense.
Les taches solaires ont été observées pour la première fois de manière systématique au début du XVIIᵉ siècle par Galilée et Christoph Scheiner. Leur présence a mis fin à l'idée d'un Soleil parfait et immuable. On sait aujourd'hui qu'elles apparaissent lorsque le champ magnétique du Soleil s'enroule sur lui-même à cause de la rotation différentielle de la photosphère. Ces champs intenses, parfois plus de 3 000 fois supérieurs à celui de la Terre, inhibent localement les mouvements de convection qui transportent la chaleur des couches internes vers la surface.
Ces zones sont moins chaudes, autour de 4 000 K contre 5 800 K pour le reste de la photosphère, car elles sont privées de l'apport énergétique des mouvements de convection. Cette température plus basse explique leur apparente obscurité. En réalité, elles sont toujours extrêmement lumineuses, mais leur contraste avec l'environnement rend leur couleur plus sombre.
Le nombre et la taille des taches solaires varient selon le cycle d'activité solaire d'environ 11 ans. Lors du maximum solaire, les taches se multiplient et s'accompagnent souvent d'éruptions et d'éjections de masse coronale. À l'inverse, lors du minimum solaire, la surface solaire redevient presque uniforme.
Le système solaire par Christophe Prugnaud.
Par le même auteur : Le Franc Français - Les timbres de France de 1849 à nos jours.
Dernière mise à jour : 02 Novembre 2025